Invertébrés en rivières: comment mesurer les effets des pressions humaines et des échelles spatiales (Villeneuve et al 2018)

Des chercheurs français publient les résultats d'un modèle conçu à partir de 643 sites et de plus de 2400 campagnes d'échantillonnage d'invertébrés aquatiques. Ce travail montre que si la pollution par les nutriments reste le premier effet direct sur les populations d'invertébrés, l'évaluation des pressions change quand on prend en (suite…)

Continuité écologique: une pression administrative forcenée sur les ouvrages hydrauliques en France peut-elle ressusciter les stocks halieutiques mondiaux?

Nous reproduisons ci-dessous un nouvel arrêté concernant la continuité écologique appliquée aux ouvrages hydrauliques. Ce n’est évidemment pas parce que les stocks mondiaux d’espèces amphihalines sont en voie de disparition qu’il ne faudrait rien faire en leur faveur dans les eaux continentales. Mais l’énorme déclin de 80% de la biomasse (suite…)

Les moulins sont-ils responsables de la disparition de l’anguille ?

La logorrhée dogmatique qui stigmatise les ouvrages sur les cours d’eau en les déclarant responsables de la disparition des espèces piscicoles continentales mériterait d’être sérieusement étudiée. Pour les espèces amphihalines (qui passent une partie de leur vie dans le milieu marin) emblématiques, les arguments deviennent peu convaincants : il faudrait (suite…)

Gestion désinvolte des cours d’eau: a-t-on mesuré tous les impacts marins?

Après 1960, le réflexe  du "tout à l’océan" était une pratique désinvolte tellement généralisée qu’elle ne souffrait aucune objection ... Depuis quelques années, les écologistes vocifèrent mais n’ont engagé aucune prospective corrective : tous les obstacles à l’écoulement seraient "nuisibles" et ils s’en remettent encore et toujours au formidable pouvoir épurateur (suite…)

Continuité écologique : les travaux sous DIG améliorent-ils vraiment la qualité de l’eau ?

Nous sommes très critiques sur les DIG (Déclaration d’intérêt général) qui pleuvent partout en France sous couvert de restauration écologique des rivières, pour plusieurs raisons : des cibles mal identifiées, la méthodologie des interventions, des coûts souvent exorbitants, l’absence de résultats significatifs en termes d’amélioration de la qualité de l’eau. (suite…)