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Présentation du CEDEPA

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Nous distinguons les élevages en mer et les élevages continentaux, c’est à dire en eau douce.

aquaculture marine (conchyliculture, mytiliculture…):
cette thématique n’est pas traitée par le CEDEPA.

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pisciculture marine (bar, daurade, saumon, maigre, sole…): cette thématique n’est pas traitée non plus par le CEDEPA. Une vidéo du 19 Septembre 2012 d’Arté est très intéressante. Elle illustre l’éthique d’une pisciculture marine écologique en eau saumâtre. Nous n’avions encore rien trouvé de comparable en Europe; Cette vidéo n’est hélas plus disponible.

Espagne : Vers une aquaculture durable

Le terme « pisciculture marine » est assez peu usité; En général, on évoque « l’aquaculture marine » pour nommer l’élevage des espèces marines.

pisciculture continentale
Le CEDEPA préconise un élevage « proche de la nature ». A côté de la pisciculture conventionnelle, à côté de la pisciculture bio qui n’évite pas le recours aux granulés, il y a une voie de production en harmonie avec les écosystèmes pour l’élevage des espèces piscicoles et notamment de salmonidés : la pisciculture écologique.

L’acte de production est plus simple pour l’élevage des espèces herbivores (cyprinidés). La problématique se complique pour l’élevage d’espèces carnivores (dont le consommateur européen est friand) car il faut mettre des proies naturelles à leur disposition.
Les avantages de cette éthique:

– le producteur offre au consommateur des produits naturels,
– traçabilité rigoureuse,
– en n’ayant pas recours aux granulés, ce type d’élevage apporte une contribution importante à la réduction des émissions de CO² et à la préservation du milieu halieutique surexploité,
– bien-être animal,
– circuits courts,
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Missions du CEDEPA

– études et expertises,
– prospectives en vue de mettre en place et de promouvoir la pisciculture écologique,
– aquaponie, aquaculture multitrophique intégrée: plutôt qu’une production monospécifique, il est possible de valoriser d’autres espèces végétales et animales produites sur un même site,
– phytoépuration des effluents piscicoles,
– élevage en circuit recirculé écologique,
– installation en pisciculture : assistance et conseils aux rares candidats à l’installation,
– protection de la nature et de la qualité de l’eau ; recherche de biodiversité intensive.
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 Préambule
Si le milieu halieutique était encore aussi généreux qu’il y a un demi-siècle, aucune étude n’aurait jamais été menée sur les protéines végétales pour suppléer les farines et huiles de poisson servant à la fabrication des granulés. C’est la seule réponse imaginée par l’INRA pour la pisciculture intensive. L’envers du décor : la réduction du pillage de l’océan impacte les forêts primaires de l’hémisphère sud, défrichées pour être mises en cultures OGM. 

Hormis ces protéines végétales (que nous excluons pour nourrir des poissons carnivores tellement le concept nous semble insensé), aucun organisme en 2010 ne s’est penché sur l’étude de méthodes alternatives d’alimentation des espèces carnivores.

Nous ouvrons une voie pour leur alimentation avec des proies naturelles, toutes celles précisément qui forment le cortège alimentaire des poissons carnivores.
A ce jour, aucun référentiel, aucun guide ni protocole techniques ne sont recensés, hormis la littérature du 19ème siècle.
Cette lacune apparaît d’autant plus paradoxale que : 
– les proies naturelles constituent la base de l’alimentation en pisciculture extensive,
– l’entomophagie concerne ~ 200 à 1400 espèces d’insectes en Extrême Orient. Le sujet est sérieusement évoqué par la FAO pour nourrir des populations africaines : les insectes en substitut à la viande.
Comment se fait-il que des ressources protéiques issues d’insectes puissent nourrir plusieurs centaines de millions d’êtres humains et que l’idée de les mettre à la disposition des salmonidés n’aie même jamais évoquée?
– les proies naturelles sont élevées en quantité par les aquariophiles et terrariophiles,
– les proies naturelles sont élevées ou achetées en quantité par les pêcheurs à la ligne.
Nous allons assembler le puzzle des connaissances provenant de tous ceux qui, pour des objectifs très éloignés, cherchent des sources protéiques pour nourrir :
– soit l’être humain dans l’hémisphère sud,
– soit leur animal de compagnie,
– ou satisfaire leur loisir (pêche) dans l’hémisphère nord.
Nous allons appliquer la méthode qui fonctionne en pisciculture extensive depuis des millénaires, en étudiant  deux facteurs déterminants  pour la mettre en oeuvre sur un espace restreint: la quantité des proies disponibles et leur prix de revient
Ce sont les prémices de l’écologie intensive.
Nous aurions été heureux de nous appuyer sur des expérimentions éprouvées, mais n’ayant pas ce support ni ces références techniques, le CEDEPA se propose de les étudier.
 
Objectifs du CEDEPA
– sécurité alimentaire et production de qualité,
– moindre impact environnemental. Il s’agit bien de « moindre impact », et non d’une réduction marginale de circonstance destinée à la communication (des calculs scientifiques exhaustifs sur l’ Analyse du cycle de vie (ACV) menés par un organisme indépendant nous sembleraient indispensables),
– gestion intégrée des écosystèmes et des territoires.
 
 Modalités
• mettre en place de nouveaux protocoles techniques et de nouveaux savoirs,
• favoriser les circuits courts favorables au maintien du tissu rural,
• susciter le développement de la production piscicole proche de la nature,
 
Les enjeux
– enjeu économique :  l’acte de production est l’objectif principal,
– sécurité alimentaire : offrir un produit de haute qualité au consommateur,
– enjeu social :  création d’emplois en milieu rural, enjeu en termes de bien-être social, d’animation et d’image,
– enjeux écologique et environnemental : préservation des ressources halieutiques, des écosystèmes, réduction des émissions de CO², réduction des impacts sur le milieu (qualité de l’eau).
 
Précisions
1) le CEDEPA ne s’oppose nullement à ce qui existe: c’est une autre voie, une autre éthique…un autre métier. Cela va sans le dire, mais c’est encore mieux en le disant. D’emblée, cette précision s’imposait.
2)  nous n’avons aucune prétention scientifique… ni les moyens financiers d’une telle démarche.
3) l’approche de ce blog n’est pas uniquement journalistique, c’est à dire énoncer un sujet en passant au suivant. Nous tentons à chaque fois d’apporter notre contribution à la réflexion et de suggérer nos solutions.
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