Poiscaille, pour contribuer à mettre fin aux pêches destructrices.

 

L’association BLOOM nous informe sur l’existence de Poiscaille. Une démarche vertueuse qui mériterait un franc succès à la mesure de la pertinence de ses modes opératoires.

En mangeant du poisson on ne peut pas s’affranchir de l’arrière-pensée que sa capture a engendré la mort inutile d'autant de poissons non valorisables rejetés en mer, le massacre de dauphins ou la destruction de coraux.
Étant donné que les labels dominants comme le MSC ne sont absolument pas fiables et que la pêche industrielle génère des massacres inacceptables d’organismes marins, il était temps qu’apparaisse une solution transparente et exigeante permettant au consommateur de s’approvisionner auprès de pêcheurs artisans utilisant des méthodes douces pour l’environnement
: cette solution sappelle 'Poiscaille

 

A ceux qui consomment du poisson, nous conseillons donc de l’acheter désormais chez Poiscaille.

Bloom précise : disons-le tout de suite pour que les choses soient parfaitement transparentes. Nous n’avons aucune motivation financière à vous parler de Poiscaille. Nous n’avons pas d’intéressement sur les souscriptions ou les soutiens que vous pourriez décider de faire à la lecture de ce message. Nous souhaitons simplement vous les faire connaître.

Nous ne voulons certainement pas vous pousser à consommer PLUS de poisson mais convaincre celles et ceux d’entre vous qui en mangent de l’acheter préférentiellement chez Poiscaille. 

Pourquoi ?

Très concrètement, Poiscaille est en train de faire une révolution dans la mer. Ils sont en train de faire exactement ce qu’il faut pour compléter notre travail et changer le système aberrant de la pêche qui consiste à encourager les pêcheurs à pêcher vite, toujours plus, à l’aveugle et en détruisant tout sur leur passage.

Aujourd’hui, la pêche est un système qui marche sur la tête: lorsquun pêcheur prend le temps de prélever des poissons de manière sélective, de rejeter les poissons trop petits, de nutiliser que des méthodes douces qui ne perturbent pas les fonds marins, son poisson est mélangé en criée et vendu au même prix que celui d’un pêcheur qui détruit les fonds marins en tractant d’immenses filets massacrant requins, dauphins ou tortues.
Pourquoi
?
Le prix des poissons est déterminé chaque jour par un système d’enchères imprévisible qui n’obéit qu’à la loi de l’offre et de la demande : la criée.
Lorsqu’on débarque de gros volumes, les prix baissent, ce qui pousse les pêcheurs à pêcher le plus possible pour compenser des marges trop faibles. L’organisation des marchés récompense l’acharnement extractiviste des industriels et entraîne l’effondrement vertigineux des espèces marines. 

 

Poiscaille s’inscrit exactement à l’opposé de cela. Leur réseau de vente directe propose des paniers de la mer en circuit court issus de petits producteurs vertueux.
Poiscaille garantit une rémunération juste et stable aux pêcheurs artisans via un système d’abonnement. Leur mission numéro un est de permettre aux pêcheurs de gagner plus pour pêcher moins.

 

Voici comment cela fonctionne

Poiscaille sélectionne des pêcheurs et pêcheuses (quasiment toutes les femmes pêcheuses de France font partie de leur réseau) qui capturent le poisson de façon sélective, sans avoir tué d’autres animaux inutilement et sans avoir détruit les fonds marins.

Les pêcheurs sortent uniquement à la journée sur des bateaux de moins de 12 mètres en utilisant des techniques de pêche douces (ligne, filet droit, casier, pêche à pied, plongée).

Poiscaille s’engage à verser une rémunération fixe qui valorise le travail de pêcheur comme jamais dans le secteur: quand labonné donne 24 à Poiscaille, 12 vont directement au pêcheur contre 4 à 5 dans la filière traditionnelle. 

Le chiffre d’affaires mensuel des pêcheurs augmente au minimum de 14% s’ils vendent une partie de leur pêche à Poiscaille.[1]

Poiscaille réinvente le modèle économique de la pêche en valorisant de manière juste le travail des pêcheurs qui emploient les méthodes les plus respectueuses de la vie marine. Ils sont en train de créer une motivation profonde chez les pêcheurs à se convertir vers des méthodes douces. C’est une révolution silencieuse. 

Déjà 250 pêcheurs et pêcheuses, soit 5% de la flotte française, bénéficient du soutien de Poiscaille. Et beaucoup témoignent qu’ils pêchent moins grâce à Poiscaille.

Leur modèle est robuste. Il faut le soutenir. 

Si vous consommez du poisson, alors n’hésitez pas, c’est chez Poiscaille qu’il faut s’inscrire.

 

Abonnez-vous au Casier de la mer de Poiscaille

Sachez qu’il est aussi possible de soutenir Poiscaille sans manger de poisson. Poiscaille n’est pas une ONG donc ils ne collectent pas de dons déductibles, en revanche, vous pouvez contribuer à leur campagne de financement participatif en investissant chez eux.

 

Mettre mon épargne au service de la pêche durable.

Il est dans notre intérêt à tous de décupler le réseau Poiscaille qui démontre aux pêcheurs industriels, également soumis au diktat des prix fluctuants et à l’appauvrissement de la ressource, qu'il existe une alternative crédible et solide à leur modèle dévastateur. 

 

Rappelons-le : BLOOM soutient Poiscaille sans ‘retour sur investissement’ car nous sommes convaincus que sans une solution concrète pour changer de modèle, il sera impossible d’opérer la bascule vers la pêche de demain : sélective, à taille humaine, peu émettrice de CO2 et génératrice d’emplois dignes.

 

Merci de votre confiance. 

 

Clémentine pour l’équipe de BLOOM

 

RÉFÉRENCES

[1] Ce chiffre est issu de l'analyse de l’INRAE à partir des données des pêcheurs travaillant avec Poiscaille.

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