Après 1960, le réflexe du « tout à l’océan » était une pratique désinvolte tellement généralisée qu’elle ne souffrait aucune objection …
Depuis quelques années, les écologistes vocifèrent mais n’ont engagé aucune prospective corrective : tous les obstacles à l’écoulement seraient « nuisibles » et ils s’en remettent encore et toujours au formidable pouvoir épurateur des océans.
Mais à force de faire subir aux écosystèmes halieutiques beaucoup plus qu’ils ne peuvent supporter…l’effet boomerang pourrait être brutal. Il y aurait déjà quelques indicateurs visuels…mais qui s’en soucie ?
Concernant la mortalité des moules, des coquilles Saint-Jacques et des pétoncles dans le pertuis breton, les spécialistes étudient…
http://aquaculture-aquablog.blogspot.fr/2014/06/mortalite-moules-pertuis-charentais.html
Comme pour les huîtres, nous imaginons qu’il ne devrait pas y avoir plus de réponse(s) officielle(s) pour les moules que pour les abeilles… c’est-à-dire rien de rien !
Nous n’entendons plus parler des « pluies acides » démodées…mais désormais du « réchauffement climatique » : une vraie aubaine sémantique en termes de fourre-tout médiatique.
Pour l’heure, les conchyliculteurs doivent s’adapter aux modifications du milieu prétendument « naturel »…. alors qu’il est très fortement anthropisé.
Mais si les moules du Pertuis breton crèvent encore « sans raison » en 2015 (*), de nombreux producteurs mettront la clé sous la porte…
(*) « crever sans raison en 2015″…ne serait-ce pas un défaut d’étude scientifique?
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