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Productions anti durables

     
    La fabrication de farines et d’huiles de poisson illustre l’anti-durable.

    La globalisation et la rationalisation des marchés a porté à l’utilisation intensive et au transport sur grandes distances de farines de poisson, préparées à base de poissons comestibles pour l’homme mais destinées à la préparation d’aliments pour animaux, y compris les animaux domestiques. Chaque année 30 millions de tonnes de petits poissons sauvages (anchois, sardines, maquereaux, hareng, merlan, lançon, sprats, tacauds) sont transformés en farine et huile de poisson pour nourrir poulets, porcs et poissons à haute valeur commerciale. Les anchois du Pérou, par exemple, sont pêchés massivement et soumis à de fortes pressions, pour alimenter ce marché…..

    Les poulets et les porcs consomment à eux seuls six fois plus de poisson que l’ensemble des consommateurs américains…Une très grande quantité de poisson est également utilisée pour les animaux de compagnie, mais aussi pour l’élevage des animaux à fourrure. Selon une étude récente réalisée par une Université australienne, les chats consomment à eux seuls quelques 5,3 millions de tonnes de poisson (hypothèse basse).

     

    La production et la demande de farine de poisson sont en constante augmentation. La Chine est actuellement le principal utilisateur de farine de poisson.

     

    Slow Fish