Pour une meilleure qualité de l'eau

Le Cedepa souhaite :

-une étude sur la quantité et la provenance de la charge solide supplémentaire des cours d’eau: quel est le réel impact de l'érosion due aux pratiques culturales agricoles et forestières depuis 1970? 

sylviculture durable: une forêt certifiée PEFC

sylviculture durable: une forêt certifiée PEFC

Consécutivement à la DCE, l’hydromorphologie a le dos large. L'eau est translucide. La turbidité n'est pas la norme. Entre la dynamique naturelle d’un cours d’eau et son fonctionnement en surcharge anthropique perpétuelle, quels sont les impacts ?  Qui doit évacuer du cours d’eau les volumes considérables d’atterrissements provenant du bassin versant qui terminent leur course dans les barrages et les seuils de moulins? La gestion écologoïste (1) consiste à fermer les yeux et à ouvrir les vannes : c'est le transit sédimentaire obligatoire (art L.214-17 du CE). 

dessouchage de la bande rivulaire

désherbage et dessouchage de la bande rivulaire

Quels sont les impacts et les externalités ?  L’étude devrait partir du pouvoir érosif de la goutte d’eau qui frappe un sol nu, calculer les volumes exportés/ha/an et tous les impacts jusqu’aux estuaires...

-Quelle est la nature chimique des sédiments? L’Administration a été très complaisante avec les stations dites d’épuration et avec l’industrie. La PAC encourage l’agriculture intensive et le recours massif aux intrants. Les Collectivités utilisent les désherbants et débroussaillants, les particuliers peu informés sur leurs mauvaises pratiques…tous ces produits invisibles mais hautement toxiques se retrouvent dans les sédiments qui rejoignent l'océan. La situation se détériore à grande vitesse et son pouvoir épurateur risque de ne pas être éternel.

(1)   écologoïste : écologiste-égoïste

lire:      http://cedepa.wordpress.com/2013/01/23/dce-2000/

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