la continuité écologique des cours d'eau

"quand il n'y a plus de bornes, les limites sont dépassées".

la restauration nécessite la mise en œuvre de pratiques écologiques innovantes.

travaux à Quimperlé (29) aujourd’hui 16 Septembre 2013.

la méthode pédagogique dite « douce » expliquée en 4 actes :

1) la pelle doit descendre de face dans le cours d’eau. C'est primordial, sinon, elle basculerait et cela peut être génant car le secteur est en  Natura 2000.  Mais personne ne regarde, il n'y en a pas pour longtemps... et la DREAL n'est pas là .  Il reste encore 1,25 mètre pour que le tuyau d’échappement et la tête du chauffeur (à la même hauteur) puissent continuer à fonctionner, donc tout va très  bien.

 

Je préfère laisser le godet hors de l'eau pour prouver que je ne pêche pas avec un engin prohibé sinon je risque un PV du garde pêche.

"Je préfère laisser le godet hors de l'eau pour prouver que je ne pêche pas avec un engin prohibé sinon je risque un PV de la Fédération de Pêche"

 2) quart de tour sur place à 90° à droite en mettant les gaz, pour se diriger vers l’objectif à détruire : le seuil du méchant moulin qui est "mauvais pour le cours d'eau", prétendent-ils.

La poisse: plus je me rapproche, plus il y a d'eau. J'aurais dû prendre mon tuba. Tant pis pour le PV, j'expliquerai que je sonde le fond.

"La poisse: plus je me rapproche, plus il y a d'eau. J'aurais dû prendre mon tuba. Tant pis pour le PV, j'expliquerai que je dois jauger le fond."

3) Arrivée à pied d’œuvre, la pelle ouvre une brèche dans le barrage.

Même pas peur...enfin, pas trop...

"Même pas peur...enfin, pas trop..."

4) le courant permet de diluer les sédiments retenus derrière le barrage ainsi que toutes les particules fines de l'ouvrage. L'eau devient très turbide. L'impact physico-chimique en aval n'est pas considéré...même pas étudié.

Allez hop, je vire tout à droite

"Allez hop, je vire tout à droite, l'océan n'est pas loin"

c'est pour le bien du cours d'eau.... 

 

Un autre exemple de gestion écologique innovante d'un cours d'eau.  Cette fois avec une longue digue en terre. Il serait intéressant de calculer le volume de la surcharge sédimentaire larguée dans le cours d'eau puis dans l'océan: cubature de la digue + volume de sédiments .  Quels sont les impacts?

Parallèlement, quel est le budget annuel consacré au curage des bouchons vaseux dans les estuaires?  les modes opératoires mis en oeuvre en amont sont-ils cohérents avec les désordres déplorés en aval?  

arasement 06

étangs et réserves d'eau, lire:  http://cedepa.wordpress.com/2013/09/14/bassines-ou-etangs/

Précision. Ce blog est gratuit. Le corolaire : cette pub intrusive de WordPress ci-dessous. Le Cedepa n’encaisse pas 1 centime

.

Les commentaires sont fermés.